De Wayne Hall - Skyguards - Grèce
Sur une grande partie de la
planète, pendant des années, des décennies maintenant en fait, on a vu des
avions voler à haute altitude, en train de – pour un nombre incalculable de
citoyens inquiets, y compris des députés, quelques scientifiques et des
militaires – répandre ce qui a l’air de produits chimiques. Lorsque l’on a
tenté de soulever la question de « ce qui se passe », les demandeurs
ont reçu en réponse, officiellement et officieusement, des descriptions de traînées
de condensation d’avions et de leurs propriétés. Il devint vite évident en
traitant avec les autorités – partout – que l’on demande aux citoyens
aujourd’hui de croire que ce qu’ils voient dans le ciel est la pollution
traditionnelle involontaire – et supposée non voulue – que l’on a toujours
associée aux voyages en avion. Ce n’est pas une sorte d’épandage délibéré. Si
les gens souhaitent croire qu’ils « sont gazés », la charge de la
preuve repose sur eux-mêmes (car ils sont ceux qui « sont en train de
l’affirmer »).
Tout cela change lorsqu’on
introduit un facteur nouveau : une campagne de relations publiques visant à
gagner l’approbation du public sur la géoingénierie (et en particulier sur ce que l’on appelle “gestion du rayonnement solaire”).
(on peut
multiplier les exemples à volonté)
Au nom du principe de
précaution dans de telles campagnes de relations publiques, toutes les charges
de preuve reposent sur ceux qui font campagne pour le soutien des pratiques en
question. Ceux qui veulent que le public accepte la géoingénierie doivent
persuader le public que ce qu’ils en disent est vrai.
Donc la charge de la preuve
repose sur les David Keith, Ken Caldeiras, sur les programmes de géoingénierie
d’Oxford, etc., etc., etc. pour prouver qu’ils ne sont ni menteurs ni mal
informés lorsqu’ils disent que « la recherche sur la géoingénierie en est
à un stade très précoce » (affirmant ou sous-entendant que la
géoingénierie et en particulier les programmes de gestion du rayonnement
solaire – servant peut-être aussi à d’autres usages non déclarés – est/sont
simplement une suggestion et non une réalité d’une énormité jamais vue dans
l’histoire, appliquée à fond au plan mondial).
Parce que ce sont les
défenseurs de la géoingénierie, non des citoyens non-impliqués, qui créent le
débat, les citoyens ont le droit d’affirmer les choses suivantes :
1) Toute
personne ou organisation cherchant à impliquer le public dans un débat sur les
avantages et les inconvénients des techniques de géoingénierie telles que la
gestion du rayonnement solaire, ou la dispersion mondiales de particules
réfléchissant la lumière dans l’atmosphère pour réduire le niveau de lumière
solaire atteignant la Terre, devrait être obligée d’admettre qu’une telle
activité est déjà en cours au plan mondial, ou de prouver que ce n’est pas le
cas. De fausses déclarations délibérées en relation avec ceci devrait être un
délit passible d’emprisonnement.
2) Aucune
personne ni organisation associée d’une quelconque façon à des affirmations ou
des insinuations selon lesquelles le réchauffement climatique/le changement de
climat n’est pas de nature anthropique ne devrait avoir légalement le droit de
défendre les méthodes de géoingénierie en tant que moyens de contrer le
changement climatique/le réchauffement climatique anthropique.
3) L’application
de la convention ENMOD est un préalable à toute tentative d’obtenir « une
approbation de la société » pour toute forme de géoingénierie.
4) L’application de la
convention AARHUS est un préalable à toute tentative d’obtenir « une
approbation de la société » pour toute forme de géoingénierie.
5)
Aucune personne ni organisation impliquée de quelque façon que ce soit dans la
production des problèmes pour lesquels la géoingénierie est promue comme
« solution » ne sera autorisée à être employée dans la mise en œuvre
d’un programme de géoingénierie.
6)
Il n’est pas acceptable que le moratoire sur la plupart des types de
géoingénierie voté à Nagoya en 2010 à la convention de l’ONU sur la
Biodiversité soit enfreint et/ou ignoré.
7)
Des sanctions pénales devraient être attachées à des transgressions des clauses
des conventions ENMOD et AARHUS.
8)
Une cour internationale pour crimes contre l’environnement doit être établie,
avec le pouvoir d’imposer des sanctions pour des infractions contre les points
1) et 2) ci-dessus, en plus d’autres crimes contre l’environnement déjà
reconnus.
9)
L’intention avouée des géoingénieurs de « viser à la légitimité via
l’implication du public et la transparence » manque de tout crédit en
l’absence de réponse crédible à la déclaration actuelle.
L’organisation
citoyenne Skyguards a organisé une conférence au Parlement européen les 8 et 9 avril 2013 sur la question de la géoingénierie et des
aérosols clandestins et a présenté une demande officielle pour une enquête
indépendante sur les faits rapportés à la conférence.
this part is very good i like it so much ""Toute personne ou organisation cherchant à impliquer le public dans un débat sur les avantages et les inconvénients des techniques de géoingénierie telles que la gestion du rayonnement solaire, ou la dispersion mondiales de particules réfléchissant la lumière dans l’atmosphère pour réduire le niveau de lumière solaire atteignant la Terre, devrait être obligée d’admettre qu’une telle activité est déjà en cours au plan mondial, ou de prouver que ce n’est pas le cas. De fausses déclarations délibérées en relation avec ceci devrait être un délit passible d’emprisonnement.
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http://www.youtube.com/watch?v=LAmei9H4seY
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