"Obama envisage la géoingénierie".
Article du 8 avril 2009 :
http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5hm1kMpA2nQALOfQL8Y8PxxTHNVtgD97ECHLG1
Mise à jour du 9 avril 2009 :
http://hosted.ap.org/dynamic/stories/S/SCI_OBAMA_SCIENCE_ADVISER?SITE=MOSPL&SECTION=HOME&TEMPLATE=DEFAULT
L'article a été modifié par son auteur et s'intitule maintenant "Obama looking at cooling air to fight warming" (Obama envisage de refroidir l'air pour combattre le réchauffement).
Plusieurs ajouts important figurent dans cette nouvelle version (voir les remarques après la traduction).
Traduction :
***
"Obama envisage la géoingénierie"
8 Avril 2009,
Par SETH BORENSTEIN,
Journaliste scientifique pour Associated Press.
WASHINGTON (AP) -- John Holdren, nouveau conseillé scientifique du président Obama, a déclaré mercredi que, le réchauffement climatique étant critique, l'administration d'Obama discute d'employer des technologies radicales pour refroidir l'air de la Terre.
Il avait confirmé le mois dernier lors de sa première interview après sa nomination que l'idée de la géoingénierie du climat était actuellement considérée. Parmi les options extrêmes envisagées figure l'injection de particules dans la partie haute de l'atmosphère pour renvoyer les rayons du soleil. Selon Holdren une mesure aussi expérimentale ne serait employée qu'en dernier ressort.
"Cela doit être considéré" a-t-il dit. "Nous n'avons pas le luxe d'ignorer quelque approche que ce soit."
Holdren a souligné plusieurs "éléments déclencheurs" du réchauffement climatique qui pourraient arriver rapidement. Si un évènement tel que la perte complète des glaces d'été de l'Arctique venait à arriver, la probabilité de "conséquences réellement intolérables" augmenterait, a-t-il dit.
(...)
Holdren a précisé que l'injection de particules dans l'air pourrait avoir de graves effets secondaires et ne résoudrait pas entièrement les problèmes liés aux émissions de gaz à effet de serre. De telles décisions ne peuvent être prises à la légère, a-t-il dit.
Pourtant, "nous pourrions devenir désespérés au point de vouloir utiliser ces technologies" a-t-il ajouté.
(...)
Ajouts figurant dans la mise à jour de l'article du 9 avril 2009 :
Sur ce sujet l'administration Obama pourrait recevoir le soutient inhabituel de groupes qui avaient pourtant nié les dangers du réchauffement climatique par le passé.
(...) John Holdren a souligné que d'autres évènements pourraient accélérer dramatiquement le changement climatique tels que la libération du méthane gelé contenu dans le permafrost en Sibérie, ou de grands feux de forêts à l'échelle planétaire.
Le problème est que personne ne sait quand ces évènements pourraient survenir, a-t-il dit.
***
lire l'article complet en anglais* On retrouve ici exactement la même notion d'évènement déclencheur (catastrophe climatique) qui figurait dans le document du CFR de 2008, ainsi que la solution visant à refroidir l'air grâce à l'injection de particules dans l'atmosphère.
* Mise à jour du 9 avril 2009 :
Dans sa nouvelle version l'article cite le soutient probable de l'American Enterprise Institute (think tank néo-conservateur) pour un projet de geoingénierie.
On peut retrouver sur le site aei.org de nombreux articles et compte-rendus traitant de la nécessité d'utiliser la géoingénierie et notamment d'injecter des particules dans l'atmosphère :
- Auditions du 25 juin 2008 devant la Commission pour l'Indépendence Energétique et le Réchauffement Climatique (http://www.globalwarming.house.gov) présidée par le démocrate Edward Markey.
- Article du 23 juin 2008 : "Modifier le thermostat de la Terre"
par Samuel Thernstrom (paru également dans le Los Angeles Times)
- Conférence du 3 juin 2008 : "Géoingénierie, une approche révolutionnaire du changement climatique"
Transcription complète des échanges
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